Кафедра и трон. Переписка императора Александра I и профессора Г. Ф. Паррота - Андрей Юрьевич Андреев
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E) Pour les mines
(*) a) Les éléments des mathématiques pures.
b) Les éléments de la mécanique et de l’hydraulique.
c) La physique.
d) La chimie.
e) La minéralogie.
f) La géologie.
g) La métallurgie.
h) La géographie de la Russie, surtout des montagnes de cet Empire.
5o) Pour les finances.
a) Les éléments des mathématiques
b) L’art des comptes
(*) c) L’arithmétique politique
d) Les principaux théorèmes de l’économie rurale
e) Les principaux théorèmes de la science du commerce
(*) f) La science de l’économie politique
(*) g) La géographie et statistique de l’Empire russe.
6o) Pour l’instruction publique, le culte religieux et la médecine on s’en tiendra aux dernières ordonnances données à cet égard.
7o) Tout Russe qui entre dans la carrière des emplois doit savoir sa langue maternelle non seulement par l’usage, mais aussi par principes. Nos sujets des provinces où la langue russe n’est pas la langue du pays doivent l’avoir étudiée au moins par principes et y avoir acquis quelque usage; chaque examen doit commencer par là. Plus ils prouveront de connaissances et d’habileté dans la langue russe plus ils auront de droit (toutes choses d’ailleurs égales) au rang désiré. Un défaut total de connaissances dans cette langue y ferme l’accès.
8o) Les examinateurs n’oublieront pas que les sujets qui se présentent à l’examen sont ou au service ou destinés à y entrer, et que par conséquent le but de l’examen est de décider si le candidat est capable de parcourir la carrière des emplois dans la branche d’administration à laquelle il se voue. Ils n’exigeront pas un détail minutieux de connaissances qui n’est présent à l’esprit que lorsqu’on vient de finir ses études, mais des résultats solides, fondés sur la théorie et applicables à la pratique. Les détails des théories, les profondeurs dont la science en soi est susceptible doivent être l’apanage des docteurs gradués qui, prouvant dans leur examen des études plus approfondies, plus scientifiques, auront le pas dans la concurrence aux emplois sur les autres candidats, Notre désir étant de posséder dans la service de l’État non seulement des sujets qui ont acquis à peu près ce qu’il leur faut de connaissances, mais aussi autant que possible des individus qui réunissent à ces connaissances immédiatement applicables celles que donnent des études plus soignées dans les parties supérieures des sciences.
9o) Ceux qui après avoir passé par les rangs d’assesseur de collège et les suivants aspirent à celui de conseiller d’État doivent conformément à Notre Ukase du 6 Août 1809 produire des certificats d’examen pour ce rang. Nous ajoutons à cette ordonnance que ces examens peuvent avoir lieu à quelque époque que ce soit, même immédiatement après l’examen pour le rang d’assesseur de collège. Quant aux conseillers de collège qui ont atteint un certain âge dans les emplois et qui auraient de la répugnance à se présenter à l’examen, Nous Nous réservons le droit de les en exempter s’ils ont d’ailleurs fait preuve des connaissances requises dans le cours de leur service. Du reste aucune autre exemption ne doit plus avoir lieu.
10o) L’examen pour le rang de conseiller d’État est de même nature et se porte sur les mêmes objets que pour le rang d’assesseur de collège; mais il est plus rigoureux à raison de la plus grande importance des emplois auxquels on parvient dans ce rang.
11o) Les professeurs ordinaires à Nos universités, de même que les membres de Notre Académie des sciences qui ont le rang d’académicien, peuvent aspirer au rang de conseiller d’État sans examen, puisque comme examinateurs ils sont censés être les plus instruits dans leur partie.
12o) Le présent Ukase ayant fixé les objets des examens pour les différentes branches de l’administration civile, il s’en suit que personne ne pourra passer d’une branche à une autre sans avoir préalablement subi l’examen prescrit pour cette autre branche d’administration, rien n’étant plus pernicieux au bien du service que l’idée fausse que quand on a été trouvé propre à un emploi on l’est aussi pour tous les autres. Les génies éminents qui peuvent se trouver dans ce cas sont trop rares pour faire règle, l’expérience prouvant au contraire que ceux qui passent si volontiers d’un département à un autre ne sont bien propres pour aucun.
13o) Nos universités sont chargées des examens ci-dessus mentionnés, et comme les objets de ces examens sont appliqués à plus de branches de l’administration que dans Notre Ukase du 6 Août 1809, le comité examinateur se composera de la manière suivante. Lorsqu’un candidat se présente, le Recteur charge de l’examen les professeurs des différentes sciences prescrites par le présent Ukase pour la branche d’administration que le candidat a désignée. Pour les connaissances préliminaires il suffit de deux professeurs de la faculté de philosophie, l’un pour la philosophie, les langues anciennes, la géographie et l’histoire, l’autre pour les mathématiques et les sciences naturelles. Le sort décidera chaque fois lequel des professeurs rassemblés présidera à l’examen. Ce chef temporaire dirigera tout l’examen et expédiera comme tel le certificat qui sera signé en même temps de tous les examinateurs. Le comité de Pétersbourg se complétera d’une manière analogue et requerra à cet effet de l’Académie des sciences les examinateurs qui lui manquent2.
14o) Chaque examen pour le rang d’assesseur de collège doit se faire au moins en deux séances, pour le rang de conseiller d’État au moins en trois, et chaque séance durera trois heures. Le comité peut s’il le juge nécessaire employer une séance de plus à l’un et l’autre. En outre le candidat sera tenu de répondre par écrit et avec quelque détail à une question qu’on lui formera sur les objets d’examen notés d’un (*) dans le présent Ukase. Pour les sciences principales, celles où il n’est pas question d’éléments dans les articles 1, 2, 3, 4 du présent Ukase, chaque professeur de cette partie déposera une fois pour toutes 15 à 25 questions dont le candidat en tirera 3 au sort dont deux serviront de test à l’examen verbal et la