Философские обители - Фулканелли
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Кабала, таинственный язык Философов и учеников Гермеса, определяет всю терминологию Ars magna[398], подобно тому, как на символике строится вся его иконография. Искусство и литература обогащают таким образом сокровенную науку своими собственными выразительными средствами. Несмотря на различную специфику, на несходство образных систем кабалы и символики, их пути ведут к единой цели, к единому знанию. Эти две несущие колонны, возведённые на краеугольных камнях философского фундамента, поддерживают алхимический фронтон храма Мудрости.
Любой язык способен вобрать в себя традиционный смысл кабалистических слов, так как кабала, не имеющая ни особой структуры, ни синтаксиса, легко к нему приспосабливается, не меняя присущего данному языку строя. Кабала привносит в уже готовое наречие свою мысль и изначальные значения слов. В результате нет такого языка, который не мог бы стать её носителем, включить её в свой состав и, восприняв двойной смысл слов, сам превратиться в язык кабалистический.
Кроме своей чисто алхимической роли, кабала послужила одним из источников целого ряда литературных шедевров, ценимых многими любителями чтения, зачастую даже не подозревающими, какие сокровища те скрывают за изяществом, очарованием и благородством стиля. Авторы подобных шедевров — а среди них Гомер, Вергилий, Овидий, Платон, Данте и Гёте — были посвящёнными. Они написали свои бессмертные произведения не столько для того, чтобы оставить потомству нетленные свидетельства человеческого гения, сколько из желания преподать ему драгоценные знания, которые они должны были передать во всей их полноте. К уже упомянутым авторам следует добавить замечательных создателей рыцарских поэм и сказаний, вошедших в циклы о рыцарях Круглого стола и Чаше Грааль. Под этим же углом мы должны рассматривать творения Франсуа Рабле и Сирано Бержерака, Путешествия Гулливера Свифта, Сон Полифила Франциска Колонны, Сказки матушки Гусыни Перро, Песни короля Наварры Тибо Шампанского, Дьявола-проповедника (любопытное произведение неизвестного автора на испанском языке) и множество других произведений, пусть не таких знаменитых, но не менее интересных и познавательных.
На этом мы заканчиваем наш рассказ о солнечной кабале, ибо нам не позволено описывать её во всех подробностях или обучать её правилам. Нам достаточно было указать на важную роль, какую она играет в изучении «тайн естества» и на необходимость для неофита подобрать к ней ключ. Дабы в пределах возможного помочь ему в данном деле, приведём в качестве примера переложение на доступный язык оригинального кабалистического текста Наксагора[399]. Пусть сыны ведения (fils de science) откроют для себя в этом тексте метод толкования скреплённых печатью книг и научатся извлекать пользу из таких достаточно откровенных работ. В своей аллегории Адепт постарался описать древний и простой путь, единственный, по которому некогда следовали старые Мастера-алхимики.
Traduction français du XVIIIe siècle, du texte original allemand du Naxagoras
Description
bien détaillée du Sable d’Or qu’on trouve auprès de Zwickau, en Misnie aux environs de Niederhohendorf, et d’autre lieux voisins,
par J.N.V.E.J.E. ac. 5 Pct. ALC. 1715.
Il у aura bientôt deux ans qu'un homme de ces mines eut, d’une tierce personne, un petit extrait d’un manuscrit in-quarto, épais d'un pouce, et qui venoit d’ailleurs de deux autres voyageurs italiens qui s’y nommoient ainsy.
Il у avoit déja longtemps que cet extrait avoit été bien examiné par M.N.N., parce que le dernier comptoit faire beacoup par la baguette divinatoire. Enfin, il parvint à toucher des mains ce qu'il cherchoit. Voicy l’extrait de ce manuscrit.
I. Un bourg, nommé Hartsmanngrün, près de Zwickau. Sous le bourg, il у a beaucoup de bons grains. La mine у est en veines.
II. Kohl-Stein, proche de Zwickau. Il у а une bonne veine de graviers et de marcassites de plomb. Derrière, a Gabel, il у a un forgeron appele Morgen-Stern, qui sçait où il у a une bonne mine, et un conduit souterrain, où il у a des crevasses que l’on у a faites. Il у a dedans des congellations jaunes et le métal est malléable.
III. En allant de Schneeberg au château nommé Wissembourg, il у a un peu d'eau qui en coule, vers la montagne; elle tombe dans le Mulde. En avançant dans le Mulde, vis-à-vis de cette eau, on trouve un vivier près de la rivière, et audelà de ce vivier, il у а un peu d’eau où l’on trouve une marcassite qui peut bien dédommager de la peine qu’on aura prise d’y aller.
IV. A Kauner-Zehl, sur la montagne de Gott, à deux lieues de Schoneck, il у a un excellent sable de cuivre.
V. A Grals, dans Voigtland, au-dessous de Schloss-berg, il у a un jardin où se trouve une riche mine d’or, ainsy que j’en ay averti depuis peu. Remarqués bien.
VI. Entre Werda et Laugenberndorff, il у а un vivier que l’on appelle Mansteich. Audessous de ce vivier se voit une ancienne fontaine, au bas de la prairie. Dans cette fontaine, l’on trouve des grains d’or qui sont très bons.
VII. Dans le bois de Werda, il у a un fossé, qi’on appelle le Langgrab. En allant au haut de ce fossé l’on trouve, dans le fossé même, une fosse. Avancés dans cette fosse la longueur d’une aulne vers la montagne, vous trouverés une veine d’or de la longueur d’un empan.
VIII. A Hundes-Hubel se trouve une fosse où il у a des grains d’or en masse. Cette fosse est dans le bourg, près d’une fontaine où le peuple va chercher de l’eau pour boir.
IX. Après avoir fait différents voyages à Zwickau, à la petite ville de Schlott, à Saume, à Crouzoll, nous nous arrêtâmes à Brethmullen, où ce lieu étoit autrefois situé. Au chemin qui conduisoit autrefois à Weinburg, qu’on appelle Barenstein vis-à-vis ou vers la montagne, en allant à Barenstein, par derrière, vis-à-vis le couchant, à la fibula…. qui у étoit autrefois, il у а un vieux puits dans lequel il у a une veine qui le traverse. Elle est forte et bien riche en bon or de Hongrie et quelquefois même en or d’Arabie. La marque de la veine est sur quatre de sépareurs de métaux Auff-seigers vier, et il est écrit auprès Auff-seigers eins. C’est une vraye teste de veine.
Version français en langage clair du texte cabalistique de Naxagoras
Description
bien détaillée de la manière d’extraire, de libérer l’Esprit de l’Or, enclos dans la matière minérale vile, à dessein d’en édifier le Temple sacré de la Lumière et de découvrir d’autres secrets analogues,
par J.N.V.E.J.E. comprendant cinq points d'Alchimie. 1715.
Il у aura bientôt deux ans qu’un ouvrier, habile dans l’art métallique, obtint, par un troisième agent, un extrait des quatre éléments, manuellement obtenu en assemblant deux mercures de même origine, que leur excellence a fait qualifier de romains, et qui se sont toujours nommés ainsi.
Par cet extrait, connu de l’antiquité et bien étudié des Modernes, on peut réaliser de grandes choses, pourvu que l’on ait reçu l’illumination de l’Esprit-Saint. C’est alors qu’on parvient à toucher des mains ce que l’on cherche. Voici la technique manuelle de cet extrait.
I. Une scorie surnage l’assemblage formé par le feu, des parties pures de la Matière minérale vile. Sous la scorie, on trouve une eau friable granuleuse. C’est la veine ou la matrice métallique.
II. Telle est la Pierre Kohl, concrétion des parties pures du fumier ou Matière minérale vile. Veine friable et granuleuse, elle naît du fer, de l’étain et du plomb. Elle seule porte l’empreinte du Rayon solaire. C’est elle l’artisan expert dans l’art de travailler l’acier. Les sages l’appelent Etoile du Matin. Elle sail ce que cherche l’artiste. C’est le chemin souterrain qui mène à l’or jaune, malléable et pur. Chemin rude et coupé de crevasses, d’obstacles.
III. Ayant cette pierre, dite Montagne de la Tenaille, montez vers la Forteresse blanche. C’est l’eau vive, qui tombe du corps désagrégé, en poudre impalpable, sous l’effet d’une trituration naturelle comparable à celle de la Meule. Cette eau vive et blanche s'agglomère au centre, en une pierre cristalline, de couleur semblable au fer étamé, et qui peut grandement dédommager de la peine qu’exige l’opération.
IV. Ce sel lumineux et cristallin, premier être du Corps divin, se formera, dans un second lieu, en verre cuivré. C'est notre cuivre ou laiton, et le lion vert.
V. Ce sable, calciné, donnera sa teinture au rameau d’or. La jeune pousse du soleil naîtra dans la Terre de feu. C’est la substance brûlée de la pierre, roche fermée du jardin où mùrissent nos fruits d’or, ainsi que je m’en suis assuré depuis peu. Remarquez bien ceci.
VI. Entre ce produit et le second, plus fort et meilleur, il est utile de retourner à l’Etang de la Lumière morte, par l’extrait remis dans sa matière originelle. Vous retrouverez l’eau vive, dilatée, sans consistance. Ce qui en proviendra est l’antique Fontaine, génératrice de vigueur, capable de changer en grains d'or les métaux vils.
VII. Dans la Forêt verte se cache le fort, le robuste et le meilleur de tous. Là aussi se trouve l’Etang de l’Ecrevisse. Poursuivez: la substance se séparera d’ellemême.
Laissez le fossé: sa source est au fond d’une grotte où se développe la pierre incluse dans sa minière.
VIII. Dans l’augmentation, en réitérant, vous verrez la source remplie de granulations brillantes d’or pur. Elle est en scorie ou gangue enfermant la Fontaine d’eau sèche, génératrice d’or, que le peuple métallique boit avidement.
IX. Après différents essais sur la Matière minérale vile, jusqu’a la couleur jaune, ou fixation du corps, puis de là au Soleil couronné, il nous fallut attendre que la matière se fût entièrement cuite dans l’eau selon la méthode de jadis. Cette longue coction, suivie autrefois, conduisait au Château lumineux ou Forteresse brillante, qui est cette pierre lourde, occident qu’atteint, sans le dépasser, notre manière propre… car la vérité sort du puits antique de cette teinture puissante, riche en semence d’or, aussi pur que l’or de Hongrie et quelquefois même que l’or d’Arabie. Le signe, formé de quatre rayons, désigne et scelle le réducteur minéral. C’est la plus grande de toutes les teintures.
Французский перевод XVIII в. оригинального немецкого текста Наксагора[400]
Описание
в подробнейших деталях Золотого Песка, который находят близ Цвиккау, в Миснии в окрестностях Нидерхохендорфа (Нижне-Верхней Деревни) и в соседних местах
J.N.V.E.J.E ас. 5 Pct. ALC. 1715.
Скоро будет два года, как один рабочий с этих рудников получил от третьего лица небольшой отрывок из манускрипта ин-кварто толщиной в дюйм. К этому же лицу он попал от двух итальянских путешественников, которые себя иначе как итальянцами не называли.
Долгое время назад этот отрывок изучил M.N.N., очень рассчитывавший достичь многого с помощью божественного прута. В конце концов ему удалось получить в руки предмет своих поисков. Ниже приводится сам отрывок.
I. Городок Хартсманн-грюн (Человек из Зелёной Смолы), под Цвиккау. Близ этого городка находят множество хороших крупинок золота. Рудник там богат жилами (veines).